Mouai, ça semble un peu facile de rejeter la démocratie participative pour encenser le référendum juste après, et il aurait été judicieux que de rappeler que ce dernier est une réponse à une question posée et non un choix que font les citoyens. Dois-je rappeler ce qu'il s'est produit avec le dernier référendum que nous avons connu ?
Jouons le jeu malgré tout, admettons que le référendum soit étendu, ce qui serait une bonne chose, admettons aussi que le référendum se transforme en véritable choix démocratique, et non plus une simple question. Dans le cas-là, ç'aurait été mieux d'étendre la réponse de l'auteur, expliquer pourquoi il juge la démocratie participative comme tel :
“La démocratie participative est ainsi devenu le hochet privilégié d’une classe politique qui refuse la démocratie directe. C’est pire qu’un compromis : c’est une façon d’éviter la véritable participation du peuple tout en prétendant la favoriser. La seule participation qui vaille est celle qui donne un réel pouvoir de décision. Tout le reste - débats, assises, concertations, conventions - n’est que de la poudre aux yeux.”
J'ai l'impression qu'il a voulu écrire un beau paragraphe… mais c'est tout. En quoi la démocratie participative et le référendum ne pourraient-ils pas être complémentaires ? Il semble défendre son bout de gras en somme, ce que convenaient les anciens comme étant le meilleur régime (“les meilleurs régimes sont ceux qui prennent un peu à l'aristocratie, un peu à la monarchie, un peu à la démocratie”), mais ce n'est pas défendre la démocratie ça. C'est, à la rigueur, pointer du doigt le manque de démocratie en France, mais c'est tout… et malheureusement un peu limité.
Mouai, ça semble un peu facile de rejeter la démocratie participative pour encenser le référendum juste après, et il aurait été judicieux que de rappeler que ce dernier est une réponse à une question posée et non un choix que font les citoyens. Dois-je rappeler ce qu'il s'est produit avec le dernier référendum que nous avons connu ?
Jouons le jeu malgré tout, admettons que le référendum soit étendu, ce qui serait une bonne chose, admettons aussi que le référendum se transforme en véritable choix démocratique, et non plus une simple question. Dans le cas-là, ç'aurait été mieux d'étendre la réponse de l'auteur, expliquer pourquoi il juge la démocratie participative comme tel :
“La démocratie participative est ainsi devenu le hochet privilégié d’une classe politique qui refuse la démocratie directe. C’est pire qu’un compromis : c’est une façon d’éviter la véritable participation du peuple tout en prétendant la favoriser. La seule participation qui vaille est celle qui donne un réel pouvoir de décision. Tout le reste - débats, assises, concertations, conventions - n’est que de la poudre aux yeux.”
J'ai l'impression qu'il a voulu écrire un beau paragraphe… mais c'est tout. En quoi la démocratie participative et le référendum ne pourraient-ils pas être complémentaires ? Il semble défendre son bout de gras en somme, ce que convenaient les anciens comme étant le meilleur régime (“les meilleurs régimes sont ceux qui prennent un peu à l'aristocratie, un peu à la monarchie, un peu à la démocratie”), mais ce n'est pas défendre la démocratie ça. C'est, à la rigueur, pointer du doigt le manque de démocratie en France, mais c'est tout… et malheureusement un peu limité.